Exposition au rayonnement UV
Chaque année, une campagne « Soleil malin » est lancée avant l’été. C’est une initiative du CRIOC, de DETIC, de COMEOS et du SPF Santé publique, sécurité de la chaîne alimentaire et environnement.
Bien que la mortalité consécutive à un mélanome soit restée stable cette dernière décennie, son incidence relative augmente de 5 % par an (voir ci-dessous Cancer Burden). En 2013, le diagnostic de mélanome a été posé 2 635 fois et on s’attend à 4 100 nouveaux cas en 2025. 90 % des mélanomes sont diagnostiqués à un stade précoce (stades I et II), mais le stade augmente avec l’âge. Les personnes âgées présentent donc plus fréquemment un mélanome avancé. Les mélanomes sont de plus en plus souvent localisés sur le tronc. Ces données peuvent être utiles pour l’élaboration des prochaines campagnes (BCR, 2015).
Pesticides
Le programme fédéral de réduction des pesticides 2013-2017 remplace le programme de réduction des pesticides et des biocides en vigueur de 2005 à 2012 (SPF SPSCAE, 2016).
Le programme fédéral de réduction des pesticides 2013-2017 comprend 38 actions visant à protéger la santé publique. Il y a davantage d’actions axées sur la certification des connaissances des professionnels qui travaillent avec des produits phytopharmaceutiques (ppp), les conditions pour la vente des produits, l’information du grand public, les inspections concernant les modes d’application des ppp, les mesures de précaution contre les ppp, etc. Étant donné que le programme est encore en cours, les résultats de celui-ci ne seront disponibles qu’à partir de 2018. Certaines de ces actions sont mises en œuvre en coordination avec les entités fédérées.
La relation entre les pesticides et le cancer a été démontrée pour de nombreux types de cancers (notamment le cancer de la vessie, du rein, des os et du cerveau chez les enfants et les adultes, la leucémie, le lymphome et le cancer des yeux) (Pesticides Induced diseases database). Il n’est pas facile de déterminer la part de responsabilité des pesticides dans le nombre de nouveaux cancers par an en Belgique. Néanmoins, il semble que ce nombre ne soit pas négligeable selon ces publications détaillées. Il serait donc utile de s’efforcer, en Belgique également, de préciser la part de responsabilité de ces substances nocives dans le nombre de nouveaux cas de cancer par an et/ou d’établir si les mesures prises atteignent finalement l’effet souhaité.