Le but de la convention est d’améliorer les chiffres de survie 30 et 90 jours après une opération au pancréas ou à l’œsophage. Il apparaît en effet que dans les hôpitaux où plus de 20 interventions par an sont réalisées, les chiffres de mortalité sont moins élevés. Les opérations au pancréas et à l’œsophage exigent une technicité élevée de la part du chirurgien traitant mais également une équipe multidisciplinaire spécialisée de médecins et d’infirmiers, y compris des médecins aux soins intensifs et de anesthésistes et ce, 24h/24 et 7 jours/7. Etant donné ces éléments, les interventions à l’œsophage et au pancréas seront désormais réalisées au centre de référence d’un réseau d’hôpitaux. A cet effet, des critères sont définis, auxquels doivent répondre les centres de référence pour être reconnus. La convention sera suivie en commun par le Collège d’Oncologie, une représentation des médecins, la Fondation Registre du cancer, le Centre de connaissance (KCE), le Centre du cancer (Sciensano) et l’INAMI pendant trois ans. La mesure est entrée en vigueur le 1er janvier 2019.
Dans le cadre de la chirurgie complexe du cancer, une réunion multidisciplinaire supplémentaire (COM) a été prévue à l’hôpital de référence. Cette COM doit donner une image claire du diagnostic du patient et de ses possibilités de traitement. Etant donné que la concentration de la chirurgie complexe, tant du cancer de l’œsophage que de celui du pancréas, se déroulera à l’hôpital de référence d’un réseau d’hôpitaux, cette COM supplémentaire est indispensable lorsque le patient est envoyé d’un hôpital qui n’est pas de référence vers un hôpital de référence. La convention prévoit donc aussi une consultation multidisciplinaire spécifique pour les affections complexes de l’œsophage et du pancréas. La totalité des coûts supplémentaires pour la proposition s’élève à 502.000 euros.
Convention concentration soins des cancers rares
Statut:
En cours